Ludovic ROLAND

Blog technique sur mes expériences de développeur.

Choisir un modèle économique pour son application mobile (5/6) : La publicité

27 mai 2018

Je vous propose, via ce chapitre, d’étudier maintenant le modèle économique qui est probablement l’un des plus utilisés : celui basé sur la publicité.

Ce chapitre va être riche ! Comme pour les précédents business models, nous allons voir ensemble ce qui fait sa spécificité, quand l’utiliser, les différents formats publicitaires existants ainsi que les régies publicitaires les plus connues.

Plan

Qu’est-ce la publicité ?

Bien que la question servant de titre à cette section du chapitre puisse vous paraître peu pertinente et très évidente, je vous propose quand même de jeter un coup d’œil à la définition proposée par Larousse sur son site internet :

Je suis sûr que cette définition correspond à l’idée que vous vous faisiez de la publicité.

Les différents formats publicitaires

Comme le suggère l’exemple de la définition de Larousse sur son site internet, la télévision permet de diffuser des publicités dont le format est la vidéo. Mais, vous vous en doutez, la diffusion d’une vidéo à la télévision n’est pas le seul format publicitaire qui existe et auquel vous êtes confrontés quotidiennement.

Établir une liste exhaustive est mission impossible, cependant, je propose ci-dessous quelques formats publicitaires, numériques ou non, auxquels vous avez très certainement été confrontés au moins une fois dans votre vie :

  • une vidéo à la télévision
  • un spot audio à la radio
  • une affiche (dans la rue, le métro, les arrêts de bus/cars, etc.)
  • un flyer (feuille imprimée, dépliant, brochure, prospectus, etc.)
  • un encart publicitaire dans un journal ou un magazine
  • une bannière publicitaire sur site internet
  • une vidéo de preroll, midroll ou postroll sur les vidéos à la demande sur internet (YouTube, Dailymotion, CanalPlay, Netflix, etc.)

Les différents formats publicitaires utilisés dans les applications mobiles

Parmi les formats publicitaires listés juste au dessus, vous vous en doutez probablement, certains ne sont pas applicables techniquement au monde du mobile. En réalité, les formats publicitaires utilisés dans les applications mobiles sont sensiblement les mêmes que ceux utilisés sur les sites internet.

Les bannières

Les bannières publicitaires sont des encarts publicitaires, que l’on retrouve souvent en tête ou pied de page et qui, par l’intermédiaire d’une image ou d’une animation, attirent l’œil de l’utilisateur pour promouvoir un objet, un service, un site, une application, etc.

Encore aujourd’hui, la majorité des bannières publicitaires ont un format rectangulaire comme en témoigne la capture d’écran ci-dessous :

Sachez tout de même que d’autres formats commencent à se démocratiser dans le monde des applications mobiles. Par exemple, le format carré peut être observé dans l’application Android 20 minutes ou encore les applications Android et iOS BFM TV.

Si vous souhaitez placer des bannières publicitaires au sein de vos applications, vous allez devoir passer par ce qu’on appelle une régie publicitaire, c’est-à-dire un organisme que vous allez interroger afin qu’il vous renvoie le contenu publicitaire à afficher au sein de votre application. Souvent, ces régies publicitaires fournissent ce qu’on appelle un SDK, permettant alors aux développeurs en chargent d’intégrer la publicité au sein d’une application d’avoir le moins de travail possible. Ce SDK est alors en charge de faire les requêtes qui conviennent et notamment de donner les informations nécessaires à votre rémunération auprès de la régie publicitaire (nombre d’affichages des bannières, nombre de clics sur une bannière, etc.)

Il existe un très grand nombre de régies publicitaires. Je vous propose ci-dessous une petite liste, non-exhaustive, de quelques régies publicitaires très utilisées proposant des SDK sur les principales plates-formes mobiles et permettant l’affichage de bannières publicitaires :

Les interstitiels

Les interstitiels sont des encarts publicitaires affichés en plein écran et qui recouvrent donc le contenu que l’utilisateur souhaite consulter. On les retrouve souvent au lancement d’une application (souvent après un splashscreen) ou entre la consultation de deux pages (par exemple deux news sur une application d’information). Comme pour les bannières, les interstitiels, par l’intermédiaire d’une image ou d’une animation, permettent de promouvoir un objet, un service, une site internet ou encore une application mobile.

Pour illustrer mes propos, je vous propose de jeter un coup d’œil à l’application 20 Minutes sur Android. A l’ouverture de l’application, après le splashscreen, l’application ne me propose pas directement son contenu, à savoir la liste des news publiées, mais une publicité en plein écran que je dois fermer pour enfin accéder au contenu de l’application : https://youtu.be/rl2aGM2iMW4

Encore une fois, si vous souhaitez placer des interstitiels au sein de vos applications, vous devrez passer par une régie publicitaire. Comme pour les bannières , intégrer des interstitiels se résume bien souvent, pour le développeur, à intégrer un SDK qui, encore une fois, se charge de faire les échanges nécessaires entre votre application et la régie publicitaire (nombre d’affichages des bannières, nombre de clics sur une bannières, etc.).

S’il existe un grand nombre de régies publicitaires permettant d’intégrer des interstitiels au sein d’une application, ils sont également très nombreux à proposer des interstitiels. Voici quelques régies publicitaires très utilisées :

Les liens promotionnels

Les liens promotionnels sont, dans les applications mobiles, des liens, généralement accompagnés d’une image, se fondant dans le contenu d’un écran d’une application et permettant de promouvoir un objet, un service, etc. ou, dans le cas d’une application de news, de rediriger l’utilisateur vers un nouveau contenu qui n’est initialement pas proposé par l’application.

Si vous souhaitez intégrer des liens promotionnels dans vos applications mobiles, il convient une nouvelle fois de passer par des régies publicitaires spécialisées. Parmi celles que l’on retrouve très régulièrement au sein des applications mobiles, et plus particulièrement dans les applications de news (20 Minutes, Metronews, BFM TV, BFM Business, RMC, RMC Sport, 01net, FrAndroid, etc.) on peut citer :

Les vidéos

Est-ce vraiment nécessaire de vous expliquer le principe d’une publicité sous la forme d’une vidéo ? Vous en voyez tous les jours à la télévision. Il s’agit d’une vidéo, souvent assez courte - moins d’une minute - permettant de promouvoir un objet, un service, etc.

Si les publicités sous forme de vidéos sont principalement utilisées en tant que preroll avant la lecture d’une vidéo à la demande (YouTube, myCANAL, etc.) ou d’une vidéo live (BFM TV), elles sont de plus en plus utilisés entre la consultation de deux pages au sein d’une application ou alors comme une monnaie d’échange pour permettre aux utilisateurs de débloquer du contenu dans un jeu.

Pour illustrer mes propos, je vous propose deux vidéos. Une première, issue de l’application Android BFM TV qui propose la lecture d’un preroll vidéo avant l’accès à la vidéo en direct et une seconde issue de l’application Android YouTube qui propose également un preroll vidéo, mais cette fois, avant une vidéo à la demande :

Pour ne rien changer, si vous souhaitez intégrer des vidéos publicitaires au sein de vos applications mobiles, il convient une nouvelle fois de passer par des régies publicitaires spécialisées. Parmi les plus connues, on peut citer par exemple :

La médiation

Avant de continuer, j’aimerai revenir sur une notion importante à connaître quand on parle de publicité : la médiation. La médiation permet, au sein d’une application, de diffuser des annonces pouvant venir de plusieurs régies publicitaires.

Pour illustrer mes propos, prenons le cas de Google AdMob. Si par exemple, au sein de votre application Android ou iOS vous décidez d’utiliser Google AdMob et d’intégrer le SDK fourni par Google vous n’êtes pas garanti à 100% que de la publicité s’affichera aux emplacements prévus pour vos bannières. Pour de multiples raisons, la régie publicitaire qu’est Google AdMob peut ne rien vous renvoyer. C’est la que la médiation intervient. Si vous l’avez correctement configurée et que la régie publicitaire que vous utilisez l’autorise (c’est par exemple le cas de Google AdMob), si aucune publicité ne vous est renvoyée, une publicité venant d’une autre source (par exemple Smaato) vous sera renvoyée. La médiation vous permet donc de multiplier vos chances d’afficher de la publicité et donc d’optimiser la rentabilisation de votre application via la publicité.

Bien entendu, il est possible de mettre en place une sorte de médiation manuelle au sein de vos application. Pour cela, il convient de tout simplement intégrer les SDK de plusieurs régies publicitaires et de demander l’affichage d’une publicitaire à celui que vous voulez en fonction de la réponse d’un précédent. Pour illustrer mes propos, je vous propose l’exemple d’une application Android dans laquelle seraient intégrés les SDK suivants afin d’afficher des interstitiels :

  • Google AdMob
  • Smart Ad Server
  • Ogoury

La mise en place d’une médiation manuelle correspondrait à la mise en place de la logique de code suivante :

  1. Demande d’affichage d’un interstitiel à Google Ad Mob.
  2. Si Google Ad Mob renvoie un interstitiel l’afficher sinon faire une demande auprès de Smart Ad Server.
  3. Si Smart Ad Server renvoie un interstitiel l’afficher sinon faire une demande auprès d’Ogoury.
  4. Si Ogoury renvoie un interstitiel l’afficher sinon ne rien afficher.

Il est tout à fait possible de faire de la médiation à la main en intégrant de manière individuelle les différents SDKs des régies publicitaires. Cependant, certains services permettent de faciliter le travail. Parmi les plus connues, on peut citer par exemple :

Quand utiliser le modèle économique de la publicité ?

Une fois de plus, je vous propose de regarder d’un peu plus près le diagramme proposé dans le premier chapitre de cette seconde partie du cours. On constate alors que deux chemins qui permettent d’aboutir à un modèle économique basé sur la publicité : les utilisateurs ne peuvent pas payer et les utilisateurs ne sont pas prêts à payer pour que l’application devienne plus complète.

Finalement, si on creuse un petit peu, on se rend compte que ces deux cas sont étroitement liés. En effet, si les utilisateurs ne sont pas prêts à payer pour que l’application devienne plus complète, c’est bien souvent parce qu’ils ne peuvent pas payer ! Je vous propose alors de revenir sur ces deux cas dans un même paragraphe. Une fois n’est pas coutume, nous verrons quelques cas dans lesquels il convient d’éviter un business model basé sur des revenus publicitaires.

Les utilisateurs ne peuvent pas ou ne sont pas prêts à payer

J’ai déjà tenu ce discours un peu plus tôt dans le cours, mais, une fois de plus, le titre parle de lui-même. Plusieurs raisons peuvent être à l’origine d’un refus catégorique de dépenser quelques euros pour utiliser une application :

  • La cible de l’application ne peut tout simplement pas dépenser de l’argent (un enfant de 6 ans n’a pas les moyens techniques et financier pour dépenser de l’argent).
  • Une application concurrente propose le même contenu gratuitement.
  • etc.

Dans ce cas là, il convient tout de même de rentabiliser les frais engendrés par votre application (son développement, location de serveurs, etc.). La publicité semble alors être un bon compromis car elle permet de vous faire gagner un peu d’argent sans coûter le moindre centime aux utilisateurs de votre application.

Quelques cas d’erreurs classiques

Si l’utilisation d’un modèle économique basé sur la publicité peut à première vue sembler être la solution miracle, il existe certains cas dans lesquels elle ne vous rapportera pas autant que vous voudriez.

Cas d’une application utilisable sans réseau internet

Pour pouvoir afficher de la publicité au sein d’une application, qu’il s’agisse d’une bannière, d’un interstitiel ou d’une vidéo, il est obligatoire que le téléphone puisse avoir accès à internet (wifi, 4G/3G/Edge) pour pouvoir demander une impression et l’afficher.

Les applications dont une connexion internet est presque obligatoire à leur fonctionnement se prêtent donc bien au modèle économique de la publicité. C’est par exemple le cas d’une application de news qui a besoin d’une connexion internet pour actualiser le flux d’information. C’est également le cas des applications de streaming vidéo comme YouTube qui ont besoin d’internet pour récupérer la vidéo à lire. Ces applications profitent donc de la connexion internet nécessaire au rapatriement des données pour télécharger les publicités à afficher.

Prenons maintenant le cas d’une application de tourisme utilisable à l’étranger sans connexion internet : aucune publicité ne sera jamais affichée. Vous ne générerez pas un seul centime et ne rentabiliserez jamais votre application.

Cette logique peut également s’étendre aux jeux qui fonctionnent parfaitement sans connexion internet. Les joueurs agacés par la publicité, notamment les interstitiels, mais qui ne veulent pas payer pour supprimer la publicité dans l’application remarquent généralement très rapidement que jouer en coupant son accès internet permet de supprimer gratuitement l’affichage de la publicité dans l’application comme en témoigne le commentaire suivant à propos de l’application Android 4 Images 1 Mot :

Cas d’une application qui n’est pas lancée régulièrement

Un autre erreur classique, quand on choisit de baser le modèle économique de son application sur la publicité, est de le faire sur une application qui n’est pas lancée régulièrement.

Prenons le cas d’une application qui fournit un service météo. A priori l’application est amenée à être ouverte tous les jours ou presque, les utilisateurs ayant besoin de connaître la météo tous les jours afin de savoir comment ils doivent s’habiller. Si tous les utilisateurs ouvre l’application tous les jours, on peut penser que chaque utilisateur affiche une publicité (bannière ou interstitiel) tous les jours ce qui peut représenter une véritable somme d’argent dans le cas d’une application au grand nombre de téléchargements comme La Chaîne Météo, Météo-France ou Yahoo Météo.

Prenons maintenant le cas d’une application qui permet, par exemple, de prendre une photo et géolocaliser un téléphone lorsqu’on tente de le débloquer 3 fois de suite sans succès. Ce genre d’application est généralement ouverte une fois par les utilisateurs afin de pouvoir faire les configurations nécessaires à son bon fonctionnement. Une fois configurée, il n’est pas nécessaire de la lancer. Celle-ci fera ce à quoi elle est destinée sans intervention extérieure. L’application n’ayant jamais besoin d’être lancée, aucune publicité sera jamais affichée. L’argent généré via la publicité sera alors quasi nul.

Combien gagne-t-on avec la publicité ?

Ce que vous coûte la publicité

La première qu’il est important de souligner est le fait que, dans la majorité des cas, mettre de la publicité dans vos applications mobiles ne vous coûte strictement rien. En effet souscrire à une régie publicitaire, par exemple Google Ad Mob, est complètement gratuit ! Vous ne dépenserez pas un centime !

Une histoire de calcul

Suivant les régies publicitaires, l’argent que vous allez gagner ne sera pas forcément calculé de la même manière. Dans le monde du mobile, trois calculs dominent :

  • CPA : Coût Par Action
  • CPC : Coût Par Clic
  • CPM : Coût Pour Mille impressions

Pas de panique, je vous explique tout juste en dessous ! ;)

CPA : Coût Par Action

Le CPA, ou Coût Par Action, consiste à rémunérer celui qui affiche la publicité quand celle-ci conduit à une action - généralement payante - de la part de l’utilisateur.

Prenons pour exemple l’affichage, au sein de votre application, d’une publicité pour une application payante disponible sur un store d’applications (Google Play Store, App Store, Windows Phone Store, etc.). Dès qu’un utilisateur cliquera sur la publicité, celui-ci sera par exemple redirigé vers la fiche de l’application sur le store avec la possibilité de procéder à son achat. Si achat il y a, vous gagnerez un pourcentage du prix de vente. Pour faire simple, vous touchez une commission sur la vente de l’application.

Ce modèle économique est le plus rémunérateur, mais c’est également le plus dur à concrétiser. En effet, pensez à ce que l’on disait un peu plus haut dans ce cours. Si le modèle économique de votre application se base sur la publicité c’est que, d’après le diagramme du chapitre un, vos utilisateurs n’ont pas les moyens, ou l’envie, de dépenser de l’argent pour votre application. Dans ce cas, pourquoi auraient-ils plus de moyens ou d’envie de le faire pour une autre application ?

CPC : Coût Par Clic

Le CPC, ou Coût Par Clic, consiste à rémunérer celui qui affiche la publicité quand celle-ci est cliquée par l’utilisateur.

Une nouvelle fois, je vous propose d’illustrer le CPC via un exemple concret. Si dans une de vos applications vous affichez de la publicité, par exemple sous la forme d’une bannière ou d’un interstitiel, vous gagnerez un peu d’argent dès qu’un utilisateur cliquera dessus, peu importe le comportement de l’utilisateur une fois la cible de publicité ouverte.

Ce modèle économique est le plus utilisée par les régies publicitaires. C’est notamment le cas de Google AdMob.

Surtout pas ! La plupart des régies publicitaires ont mis au point des algorithmes permettant de détecter les comportements étranges et notamment les clics abusifs sur des bannières publicitaires ou des interstitiels. Croyez-moi, ces algorithmes sont très performants et le fait que vous cliquiez sur vos propres publicités sera mis à jour rapidement. Si vous êtes pris la main dans la sac, vous ne pourrez tout simplement plus utiliser le service proposée par la régie publicitaire au sein de votre application.

CPM : Coût Pour Mille impressions

Le dernier calcul que nous allons voir est le CPM, c’est-à-dire le Coût Pour Mille impressions. Ce calcul consiste à rémunérer celui qui affiche une publicité tous les 1000 affichages. Dans ce calcul, cliquer sur l’emplacement publicitaire n’est plus strictement nécessaire afin de générer du revenu.

Une fois de plus, rien ne sert d’essayer de tricher en ouvrant plusieurs centaines de fois un écran de son application pour générer de l’affichage de publicités et gagner quelques euros. Les SDK fournis par les régies publicitaires ont des règles bien précises qui considèrent qu’une vue correspond à l’affichage unique d’une bannière pour un visiteur. Aussi, si vous voyez 100 fois la même bannières, une seule vue sera réellement comptabilisée.

Combien gagne-t-on ?

Je viens donc de vous exposer les différents calculs opérés par les régies publicitaires afin de vous rémunérer mais je n’ai pas encore parlé du revenu que cela génère pour vous. Malheureusement, je ne pourrai pas vous éclairer sur le sujet.

En réalité, le CPM, le CPC et le CPA d’une régie publicitaire changent quotidiennement. Un jour, le CPM peut-être de 0,80 euros puis le lendemain il sera à 0,20 euros. Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de ne pas trop chercher à intégrer la régie publicitaire qui propose le CPM, CPC ou CPA le plus élevé car demain ça ne sera peut-être plus le cas ! Contentez-vous d’intégrer une régie publicitaire puis appréciez !

En résumé

  • Il existe plusieurs formes de publicités : les bannières, les interstitiels, les liens promotionnels et les vidéos.
  • La médiation permet d’augmenter ses chances de générer du revenu.
  • La souscription à une régie publicitaire est généralement gratuite.
  • Ce que vous gagnez dépend du CPA, du CPC ou du CPM de la régie publicitaire qui vous fournit les publicités.

Commentaires